Un dîner presque parfait !

Non, non, non, nous n’allons pas vous parler de cette émission télé (pas de télé chez nous, DVD only !), mais plutôt d’une soirée un peu originale. Alors, voilà… C’est l’histoire de deux couples d’amis qui décident de dîner ensemble pour discuter de la possible migration du Frigo Magique. L’un des couples a une charmante petite fille prénommée Zoé, l’autre couple n’a qu’un frigo (certes il est magique, mais…). Par souci de commodité, il est donc décidé :
1/ de dîner chez les parents de Zoé,
2/ que le Frigo Magique se chargera de la cuisine.

Et voilà comment on se retrouve un mardi soir à se demander ce qu’on fera à dîner le lendemain. Il faut dire que l’objectif n’est pas des moindres : concocter un diner sympa mais pas chez soi ! Au menu, apéro-entrée « mains dans les poches«   / plat mijoté encore meilleur réchauffé / dessert de dernière minute.

Le boeuf à la Guinness de Cyril

Ah ! Les joies de l’automne : les feuilles mortes embarquées par les rafales de vents, les gros pulls, écharpes et bonnets et surtout les petits plats à laisser mijoter. A l’heure du choix du plat, c’est donc l’idée d’un Bœuf à la Guinness qui s’impose aussi naturellement qu’une bougie sur un gâteau d’anniversaire. Ce que j’aime dans ce type de plats, c’est la nature très approximative du timing, puisqu’on peut allègrement l’oublier sur son feu doux sans trop de scrupules.

Pour 8 personnes
* 1 kg de gîte
* 1 kg de paleron
* 1 kg d’oignons
* 1 kg de carottes
* 1.5 kg de pommes de terre grenaille
* 1 l de Guinness
* 1 cs d’huile
* 3 cs de  farine
* 1 carré de chocolat noir
* eau
* thym et laurier
* sel et poivre

Préparer votre viande en la découpant en gros cubes et en retirant autant de gras que possible. La faire revenir dans l’huile et saupoudrer de farine. Retirer la viande, puis faire sauter les oignons sans rajouter d’huile (l’objectif étant de récupérer les sucs au fond du faitout). Remettre la viande et ajouter les carottes découpées en larges tronçons, les pommes de terre, le thym et le laurier, la Guinness, le chocolat. Couvrir le tout d’eau. Saler. Poivrer. Sur un feu tout doux, laisser mijoter 5 ou 6 heures.
> Remarques : Rien de bien sorcier dans cette recette, juste un carré de chocolat noir pour venir couper l’amertume de la Guinness. Ces temps-ci, j’utilise énormément la pomme de terre grenaille que je lave consciencieusement mais que je n’épluche pas, elle se tient très bien durant les longues cuissons des plats mijotés. Comme tous les plats en sauce, le bœuf à la Guinness se réchauffe à loisir et se recycle de moult façons si l’envie s’en fait sentir (avec une préférence toute personnelle pour le hachis).

Les pommes au four de Barbara
Alors, là c’était l’improvisation totale ! Une simple envie de faire des pommes au four (aucune cuisson à la maison, tout se fera sur place en quelques minutes) mais pas de shortbreads ni d’autres biscuits pour réaliser la garniture, alors me voilà triant les flocons de cruësli de Mister C. pour séparer le bon grain (les céréales) de l’ivraie (les copeaux de chocolat) !

Pour 4 personnes
* 4 pommes Boskoop
* 4 figues fraîches
* 100 gr de cruësli (de préférence sans chocolat)
* 4 cs de sirop d’érable
* 1 pointe de cannelle en poudre
* 1 pointe de gingembre en poudre
* 15 gr de raisins secs

Eplucher les pommes et en retirer le centre. Frotter les figues et les inciser sur le haut. Placer le tout dans un plat allant au four. Dans un bol, mélanger tous les éléments de la farce. En farcir les pommes et les figues. Cuire à 175°C environ 20 minutes. Servir tiède avec quelques calissons.
> Astuce :  je vous conseille de faire la cuisson en deux fois 10 minutes (surtout si vous « n’opérez » pas chez vous avec votre propre four) car il faut faire attention à ce que les pommes n’explosent pas…

Au final, ce fut un dîner très sympa où l’on arriva les bras chargés de victuailles (quelques tupperwares de boeuf à réchauffer, du pain frais, un bon vin, etc.) et dont on repartit le panier nettement plus léger…

 

3 réponses à Un dîner presque parfait !

  1. brouz dit :

    Ce boeuf à la guinness, que j ai goûté sur des fourneaux maitrisés par ledit Cyril, m’a espanté! Fan de chichourle!

    (oui, ce plat n’est pas mediterrannéen; et moi non plus. Mais seules les sardines de Marseille peuvent boucher l’entrée du port idoine. En matière de superlatif, le provençal s’imposait donc.)

  2. Cyril dit :

    Maitre Brouz, il m’aura fallu 10 mois pour trouver ce commentaire, mais il me va droit au coeur aussi aisément qu’un Irlandais va à son pack de Guinness!

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